Energie

Investir dans les nouvelles technologies d'éclairage de rues peut être économique et positif pour les municipalités, tout en permettant d'atteindre les objectifs de Kyoto. C'est le message principal d'une table ronde organisée à Bruxelles, le 19 octobre 2005.

 

Parmi les orateurs figuraient le député européen britannique Chris Davies (ALDE); le reponsable de Philips Lightings, Theo van Deuren, le secrétaire général du CCRE Jeremy Smith, et des représentants de municipalités et du secteur de l'éclairage.

 

Theo van Deursen a déclaré que la technologie est déjà disponible, et que, selon lui, elle permet de réaliser des économies conséquentes. Il a montré des photos d'une rue de Londres "avant" et "après" l'installation de nouvellestechnologies d'éclairage, pour illustrer ses propos. Le problème, a-t-il ajouté, c'est que en moyenne à peine 3% du réseau d'éclairage public est renouvelé chaque année. A ce rythme, il faudra 30 ans pour renouveler le réseau. Nous devons trouvers les moyens d'accélérer ce processus, afin de réaliser les économies.

 

Chris Davis s'est lui aussi prononcé sur la nécessité d'accélerer l'introduction de technologies d'éclairage public permettant de réaliser des économies d'énergie. Selon lui, le secteur privé devrait pouvoir faire plus pour simplifier la tâche aux municipalités qui désirent acheter des réverbères de haute technologie ou pour financer des nouveaux investissements. Les gouvernements et l'UE doivent aussi faire plus pour rendre les investissements en la matière plus attrayants.

 

De son côté, Jeremy Smith estime que des efforts doivent être déployés pour s'assurer le soutien des dirigeants politiques et des cadres dans les municipalité: Il est crucil que nous puissions prouver que les municipalités ne doivent pas attenre trop longtemps pour rentrer dans leurs frais. Le CCRE se fera l'avocat des bénéfices de l'éclairage moderne et de toute technologie économisant l'énergie.