Les villes françaises déploient des capteurs sonores ‘Medusa’ pour lutter contre la pollution sonore
Nantes, Nice, Toulouse, Paris : de nombreuses villes et communes françaises expérimentent les caméras sonores appelées ‘Medusa’.
Leur rôle ? Réprimer les véhicules dépassant les limites sonores. Les capteurs sonores Medusa sont équipés d’une caméra et de plusieurs microphones qui détectent les véhicules, tels que les voitures, les motos et les camions, émettant des sons au-dessus d’un certain niveau de décibels.
Les radars sonores devraient être officiellement approuvés par le ministère de l’Intérieur d’ici la fin de l’année 2022 et sont actuellement en phase de test.
Les effets significatifs de la pollution sonore sur la santé des Européens
Selon l’Agence européenne pour l’environnement, au moins un Européen sur cinq est actuellement exposé à des niveaux de pollution sonore nuisibles. Plus de la moitié des Européens vivant dans les zones urbaines sont exposés à des niveaux de bruit routier de 55 décibels ou plus.
Encore plus alarmant, l’AEE estime que l’exposition prolongée au bruit environnemental cause 12 000 décès prématurés chaque année.
Autres mesures pour réduire la pollution sonore dans les villes
Face à cette situation, les maires et les dirigeants locaux déploient une série d’autres mesures pour réduire la pollution sonore dans les villes. Parmi celles-ci figurent le remplacement des anciennes routes pavées par de l’asphalte plus lisse, une meilleure gestion des flux de circulation, l’introduction de limitations de vitesse à 30 km/h, ou l’encouragement à la marche, au vélo et à l’utilisation des transports en commun.
Bien que réduire la pollution sonore à “zéro” soit impossible, de nombreuses villes européennes en ont fait une priorité. Selon l’AEE, les États membres de l’UE devront faire davantage à l’avenir pour réduire la pollution sonore, notamment en appliquant la directive européenne sur le bruit environnemental.
Conseillère – Environnement et mobilité