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Les moments forts de la première retraite virtuelle du CCREC'était un défis ! Avec 9 sessions en ligne et 200 participants de 32 pays, les élus et experts de vos associations se sont réunis pour échanger et contribuer à notre agenda commun pour l'année à venir. Vous avez été deux fois plus nombreux à participer par rapport à l’édition précédente. Et tout ça en limitant fortement notre empreinte carbone collective ! Voici un résumé des moments forts de cette rencontre.
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rnEn amont de la retraite, la réunion de notre comité directeur s’est tenue avec à l’ordre du jour la formalisation d’un partenariat avec le Centre commun de recherche de l’UE (JRC), un échange sur les finances locales, la nomination de nouveaux porte-parole, et une discussion autour de la question du camp de migrants de Moria.
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Le débat politique : vers des territoires résilients et durables
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rnA l’ouverture de la retraite, les élus locaux, régionaux ont pu échanger avec des représentants du Parlement européen sur comment entamer la transition vers des sociétés durables et résilientes au-delà de la crise de la COVID. Stefano Bonaccini, président du CCRE et de la Région Émilie-Romagne, a souligné que cette période est propice à une telle transformation : « Au cours des prochaines années et décennies, nous pourrons faire de l'Europe le premier continent neutre en carbone, combler l’écart numérique et gérer la transition vers une économie de marché sociale et verte. »
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rnLe député européen Jan Olbrycht, co-rapporteur sur le prochain budget à long terme de l’UE, a fait part des derniers développements relatifs au nouveau plan de relance doté d’une enveloppe de 750 milliards d’euros Il a souligné les nombreux obstacles législatifs à surmonter pour la création d’un tel fonds. Les 41 parlements nationaux et régionaux devront en effet se prononcer sur la question et un consensus devra également être trouvé entre les gouvernements nationaux sur le budget ordinaire de l’UE et la protection de l’État de droit.
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rnM. Olbrycht a souligné à quel point le plan de relance sera révolutionnaire, en émettant une dette européenne mutualisée et remboursée notamment par de nouvelles taxes européennes. « Les nouveaux fonds changeront l’Europe car ils créeront une Union plus forte dotée des ressources propres », a-t-il déclaré.
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rnL'eurodéputée française Aurore Lalucq a partagé ses analyses en tant que membre de la commission des affaires économiques et monétaires (ECON) du Parlement européen. Elle a mis l’accent sur la nécessité de libérer rapidement le nouveau fonds européen afin de favoriser une reprise durable. « L’urgence est de débloquer tout de suite des fonds afin de préparer l’avenir ». Mme Lalucq a par ailleurs déclaré que les tentatives visant à créer de nouvelles ressources propres européennes, notamment en taxant le kérosène utilisé pour les vols aériens ou encore les sacs en plastiques, n’ont pour l’instant pas abouties.
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rnLe professeur Sebastian Siegloch, du Centre de recherche économique européenne basé à Leipzig, a dressé le bilan de la situation des finances locales en Allemagne. En 2019, les communes étaient déjà dans le rouge avec un déficit d'investissement de 150 milliards d’euros dans le pays, une situation qui s’est aggravée avec la récession liée au coronavirus. M. Siegloch a plaidé pour un soutien ciblé aux territoires les plus fragiles, à savoir ceux déjà économiquement faibles ou dépendants de secteurs vulnérables (commerces, tourisme ou horeca).
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Belinda Gottardi, maire de Castel Maggiore (Italie), et Stéphane Troussel, président du conseil du département de Seine-Saint-Denis (France), ont évoqué les efforts de leurs gouvernements pour rendre leurs territoires plus résilients et durables. Mme Gottardi a décrit les nombreuses mesures mises en place par sa ville pendant la crise, telles que l’aide d'urgence, la promotion du vélo ou encore l’utilisation des parcs et des places pour des activités culturelles. « Notre collectivité a joué un rôle absolument vital dans la lutte contre la crise », a déclaré la maire. « Et maintenant, nous adaptons nos programmes à cette nouvelle réalité à laquelle nous sommes confrontés. »
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rnM. Troussel a brossé un rapide tableau de la situation sociale et économique de la Seine-Saint-Denis, caractérisée par un dynamisme économique liée à la présence de bureaux d’entreprises et à l’expansion de lignes de métro, mais aussi par de grandes inégalités. La crise a, selon lui, révélé les limites des administrations nationales. « La crise a révélé ce qui caractérise les services publics locaux, à savoir leur réactivité, adaptabilité et capacité d’innovation, des qualités qui manquent parfois sur le plan national. », a déclaré M. Troussel.
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Orienter nos futurs travaux
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rnLe deuxième jour de la retraite, nous avons organisé six séances en petits groupes pour nous rencontrer dans un contexte plus personnel et orienter le travail du CCRE sur divers sujets. Parmi ceux-ci, mentionnons les services publics, l’impact social du COVID, le rôle international des villes et des régions, les finances locales, les droits humains et la communication.
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rnChaque groupe a mis en exergue une série d’actions à développer, telles que l’organisation de séminaires pour le partage de connaissance entre les membres du CCRE, la formation d'un groupe permanent de professionnels de la communication des associations, ou encore une meilleure structuration des relations entre le CCRE et d'autres organismes tels que l’OCDE et le JRC.
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rnLe dernier jour, la retraite s’est conclue par une présentation et un échange sur des priorités et actions proposées pour 2021.