Les villes françaises sont prêtes à agir pour un futur résolument plus vertL’Accord des villes vertes est une initiative européenne lancée l’automne dernier qui vise à rendre nos lieux de vie urbains plus sains, plus propres et plus durables sur le plan environnemental. Cependant, les acteurs locaux œuvrant sur le terrain souvent ne sont pas au courant des nouveaux programmes européens.
rnC’est pourquoi le CCRE et sa section française ont co-organisé la première session d’information nationale présentant l’Accord des villes vertes aux représentants des communes françaises. Plus de 50 personnes ont participé à cet événement.
rnPour adhérer à l’Accord, les villes doivent accepter de remplir des objectifs dans cinq domaines environnementaux : l’air, l’eau, la nature et la biodiversité, l’économie circulaire et les déchets, et le bruit. « On s’est aperçu que beaucoup de choses avaient été initiées pour lutter contre le changement climatique mais peu pour l'environnement », a déclaré Gilles Gantelet, un responsable la DG Environnement de la Commission européenne. « L’idée, c’est d’utiliser le droit européen pour améliorer la vie quotidienne des Européens sans pour autant surcharger les collectivités locales avec de nouvelles lourdeurs administratives. »
rnLes objectifs de l’Accord complètent et s’inspirent d’autres engagements environnementaux, tels que l’Accord de Paris sur le climat, le Pacte vert pour l’Europe et la Convention des maires pour le climat et l’énergie.
Inscrire les villes vertes à l’agenda local
rnMais quels sont les avantages pour les villes qui adhèrent à l’Accord ? Audrey Linkenheld, adjointe au maire de Lille, a souligné les synergies de l’initiative avec le cadre national. « Ce qui nous a motivé à signer cette convention, c'est que nous venons d'adopter notre plan climat (PCEAT) début 2021 et donc c'était la bonne occasion de mettre cette question des villes vertes à l'ordre du jour », a-t-elle déclaré.
rnL’Accord est alors un moyen pour les villes de faire des actions environnementales une priorité absolue. Plus généralement, les villes participantes bénéficient d’une aide afin de les orienter et de les soutenir, d’une reconnaissance à l’échelle européenne et la possibilité d’échanger avec des villes partageant les mêmes idées grâce à des activités d’apprentissage par les pairs.
Ronan Dantec, sénateur français et porte-parole du CCRE pour l’eenvironnement, a souligné que les communes françaises sont prêtes et désireuses de s’engager. « Si on a une dynamique dans les territoires, ça marche ! », a-t-il déclaré. « Cette nouvelle initiative européenne est donc la bienvenue. »
rnEn collaboration avec Eurocities et ICLEI, le CCRE continuera à faire la promotion de l’Accord et à organiser davantage de sessions d’information nationales en ligne en partenariat avec ses associations membres. L’Accord des villes vertes sera également présenté lors de la Semaine verte de l’UE, dans le cadre d'une session sur les villes souhaitant atteindre une pollution zéro. Affaire à suivre !
Climate, Sustainable Finance Officer