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Le Congrès du CCRE est lancéA une heure où l’on cherche les solutions à une multitude de crises à travers l’Europe – la crise des réfugiés, la hausse de la dette, le chômage des jeunes ou l’exclusion sociale – le 26e Congrès du Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE) a démarré le mercredi 20 avril, avec des intervenants insistant sur l’importance d’une vision unifiée pour le futur.

rnDans son discours à la cérémonie d’ouverture, le Président du CCRE, Iñigo de la Serna, s’est adressé aux 500 participants en insistant sur le fait que « après plusieurs années de crises qui ont mis le projet européen à rude épreuve, l’Europe a grand besoin d’une ambition renouvelée et de courage politique ».

rnLe président du CCRE a déclaré que « étant en première ligne dans la lutte contre la crise, et en tant que moteurs du développement économique et social de l’Europe, les gouvernements locaux et régionaux et leurs élus sont les meneurs naturels de ce travail de réflexion ».

rnFaisant écho aux mots de de la Serna, le maire de Nicosie, Constantinos Yiorkadjis, a déclaré que « en ces temps difficiles, l’Europe a besoin du courage politique pour réfléchir sur le passé, être inspiré par ses succès et corriger ses erreurs ».  Avec un regard vers l’avenir, Yiorkadjis a ajouté que « le développement économique durable des villes repose sur la génération de créativité, qui, à son tour, repose sur la capacité de la ville à créer un environnement et une culture qui permet aux individus d’être eux-mêmes, sans crainte, malgré les différences de sexe, d’âge, de couleur de peau, de religion, de convictions politiques, de statuts social et économique, ou d’orientation sexuelle ».

rnDans un message addressé aux participants, le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a déclaré que les institutions européennes doivent dialoguer avec tous les niveaux de gouvernance subnationaux étant donné que « notre légitimité dépend de ceci ».

rnLe président du Comité européen des régions (CdR), Markku Makkula, a déclaré: « Aujourd'hui, nous avons parlé de la décentralisation. Celle-ci représente la clé pour insuffler un changement, un nouveau modèle de gouvernance. Les dirigeants locaux et régionaux doivent pouvoir prendre place autour de la table de décision et contribuer à façonner les politiques qui les touchent directement, aux niveaux européen et national ».

rnLe président de la région Emilia-Romagna et Président de l'association italienne du CCRE (AICCRE), Stefano Bonacini,  a focalisé son allocution sur la crise des réfugiés et le besoin d'une plus grande solidarité au niveau européen. Il a également appelé à la création de partenariats avec les pays d'origine des réfugiés.

rnLe président de l’Union des Municipalités de Chypre et maire de Famagouste, Alexis Galanos, a parlé de sa vision d’une Europe qui peut être fière, entre autre, de villes humaines, propres et respectueuses de l’environnement, libres de toute forme de discrimination. Il a aussi parlé d’une vision de la Chypre en tant que « pays uni…un modèle de coexistence pacifique et de coopération entre différentes communautés ethniques et religieuses. J’espère vraiment que l’heure est venue pour construire une Chypre qui sera le pays de la prospérité et du développement pour tous les Chypriotes, Chypriotes grecs et Chypriotes turcs, où chaque citoyen jouit des droits humains, de la sécurité et de la stabilité, autant que tous les citoyens européens ».

rnLors de la cérémonie d’ouverture, il y a aussi eu un discours tenu par l’un des photographes et écologistes les plus influents de notre ère, Yann Arthus-Bertrand, réalisateur français et ambassadeur de bonne volonté pour le programme des Nations Unies pour l’environnement.
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