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Trois propositions pour un agenda urbain qui reflète la diversité du terrain
rnL’Agenda urbain est une opportunité pour mieux impliquer les villes dans le processus décisionnel européen et mieux répondre à leurs priorités. C'est l'un des messages que le CCRE a adressé lors du Forum européen des villes sur « Un agenda urbain pour l'Europe », organisé par la Commission européenne le 2 juin 2015.

rnParlant au nom du CCRE, la maire de la municipalité de Sala (Suède), Carola Gunnarsson, a mis en avant les trois messages suivants :

1. L'agenda urbain de l’UE doit tenir compte la diversité de l'Europe au niveau local

rnL'Europe se caractérise par un nombre élevé de villes petites et moyennes. Par conséquent, le terme « urbain » dans le futur agenda urbain doit porter sur les villes et les municipalités de toute taille, et les inclure dans la mise en œuvre de futures initiatives ou l'allocation de fonds.

rnEn outre, près de 80% de la population rurale habite à proximité d'une zone urbaine, c’est pourquoi nous plaidons pour que le futur agenda urbain prenne en compte les interdépendances entre les villes et leurs environs, y compris les zones rurales, afin de garantir une véritable cohésion économique, sociale et territoriale en Europe.

2. L'agenda urbain doit assurer la mise en place d’évaluations d'impact territorial

rn Aujourd’hui 60% de l’agenda politique d’un maire est influencé par  la législation européenne. De ce fait, un agenda urbain  doit servir à évaluer en permanence l’impact que les différentes politiques européennes peuvent avoir sur nos territoires. Pour garantir un meilleur résultat, nous demandons à la Commission de consulter les municipalités, les régions et leurs associations à un stade très précoce, car ils disposent de l’expertise technique et la capacité d'apporter une contribution sérieuse.

3. L'agenda urbain doit se baser sur le principe de « gouvernance en partenariat »

rnAfin de mieux tenir compte de l'expertise et de la connaissance disponibles au niveau local, le CCRE promeut le concept de « gouvernance en partenariat ». La Commission européenne, les états membres et les gouvernements locaux et régionaux pourront alors coopérer dans le processus décisionnel et assurer que les politiques européennes  soient mises en œuvre avec succès sur le terrain.

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