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Les collectivités territoriales appellent à un accès facilité aux fonds disponibles« Les modalités d’accès aux fonds disponibles pour faire face au changement climatique manquent de clarté. Les négociateurs de la COP doivent impérativement faciliter l’accès des villes à ces fonds pour traduire les promesses de la Conférence de Paris en actes. » C’est en ces termes qu’a réagi la porte-parole du CCRE et de PLATFORMA, et conseillère municipale de Runnymede, Linda Gillham, dans le cadre de la COP22 qui se tient à Marrakech. 
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« L’engagement des élus locaux et régionaux dans les dossiers climatiques et énergétiques est facteur  de  réussite », précise Linda Gillham. « Mais sans un accès facilité aux différents fonds disponibles tels que les Fonds structurels et d'investissement européens, le Fonds vert  pour  le  climat  et  le  Fonds  pour  l'environnement  mondial, nous n’arriverons pas à atténuer l’impact catastrophique du changement climatique sur le terrain. »
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rnCe message a également été relayé dans une feuille de route adoptée à l’occasion du Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat, le 14 novembre. Le document indique que « les villes et régions manquent de moyens financiers compte tenu des responsabilités qui leur ont été confiées au vu des processus de décentralisation ».
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Les petites villes et zones rurales font également le travail. Cela doit se refléter dans les modalités d’accès aux fonds
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rnUne première étape a été franchie depuis l'adoption de l'Accord de Paris (COP21), mais beaucoup reste à faire pour réaliser l'objectif de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Linda Gillham précise toutefois que « les résultats ne seront jamais à la hauteur de nos espérances sans l’implication des petites villes et zones rurales lors des discussions sur les modalités d’accès aux ressources financières. »
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rnL’Europe est caractérisée par un nombre élevé de communes rurales et villes moyennes où résident plus de la moitié de la population. A eux seuls, leurs habitants peuvent largement contribuer à l’atténuation du changement climatique. Pour ne citer qu’un exemple, le recyclage et le tri des déchets, qui constituent un des éléments de l’économie circulaire, dépend de leur bon vouloir. C’est pourquoi, explique Linda Gillham, « les négociateurs de la COP doivent les prendre en compte dans les modalités d’accès aux fonds ».