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Réponse du CCRE à la révision du Livre blanc sur les transports: “la mobilité doit être au coeur des politiques à tous les niveaux”

Les politiques de mobilité doivent être placées au cœur des actions européennes, nationales, régionales et locales. C'est l'argument principal de la réponse du Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE) à la consultation publique de la Commission Européenne sur la révision à mi-parcours du Livre blanc sur la politique européenne des transports.
 
En tant que représentant des gouvernements locaux et régionaux européens, le CCRE se réjouit de la révision du Livre blanc ; en effet, de nombreuses villes sont confrontées à de sérieux problèmes de trafic. Ces problèmes contribuent de manière négative à la pollution, la santé publique et au changement climatique.
 
Cependant, le CCRE estime que les collectivités locales et régionales doivent être libres de choisir comment gérer leurs transports publics. C'est pour cela que le principe de subsidiarité doit être tenu en compte dans l'élaboration de futures directives concernant les transports.
 
Un autre point important est lié à la croissance économique en Europe. Celle-ci entraîne une forte augmentation du transport routier. Le CCRE demande dès lors à la Commission de poursuivre ses efforts pour mieux équilibrerr le transport de passagers et de biens en Europe entre la route, les voies ferrées et les modes de transports alternatifs et durables. En outre, vu les problèmes de pollution et de mobilité croissants, le CCRE supporte fortement le point de vue de la Commission, qui veut pourvoir des alternatives au transport routier.
 
Actuellement, les coûts sociaux et environnementaux du transport routier à large échelle retombent sur la société entière et non pas exclusivement sur les utilisateurs de voitures et camions. Le CCRE estime que ces utilisateurs individuels doivent contribuer à ces coûts via des taxes environnementales, sur l'énergie, sur l'émission de CO2 ou encore le péage urbain. Ceci peut en outre inciter les citoyens à utiliser plus fréquemment les transports publics. Cependant, il est important de prendre en considération les différences entre les pays de l'Union Européenne concernant le trafic et le transport quand de telles mesures sont envisagées.
 
Pour conclure, le CCRE accueillit positivement les nombreux programmes et projets européens qui étudient les possibilités de politiques de transport innovatrices. Cependant, il regrette que la Commission Européenne n'offre pas de financement au villes et régions (ou ne fût-ce qu'à certaines d'entre elles) pour le développement d'alternatives efficaces pour le transport routier.
 

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