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« Les fonds régionaux ne doivent pas servir de variable d’ajustement pour équilibrer le budget de l’UE »« Couper la politique de cohésion, cela signifie retirer les collectivités du projet européen.  Cela les empêcherait, en particulier les plus petites, de répondre aux priorités de l’UE telles que la migration, la digitalisation, l’économie circulaire ou l’énergie », a déclaré la porte-parole du CCRE sur la politique de cohésion et maire de Sala (Suède), Carola Gunnarsson, aujourd’hui au Comité européen des régions (CdR).

rnElle a défendu la politique de cohésion à la Commission de la politique de cohésion territoriale et du budget de l’UE du CdR (COTER), en présence de la Commissaire à la politique régionale, Corina Crețu, et du Commissaire au budget et aux ressources humaines, Günther Oettinger.

rnLes discussions ont porté sur le document de réflexion de la Commission sur l’avenir des finances de l’UE et sur les scénarios présentés dans le document. Carola Gunnarsson a exprimé les préoccupations des gouvernements locaux concernant « la menace évidente pour la cohésion économique, sociale et territoriale, ainsi que pour le développement rural, qui est actuellement financé par la Politique Agricole Commune. »

rnAu CCRE, elle a declaré : « nous sommes convaincus qu’un budget réduit aurait un impact très négatif sur la capacité des collectivités à financer des projets de développement territorial ».

rnLa maire de Sala a également insisté sur le fait que les instruments financiers de la politique de cohésion (les prêts, les garanties, ou d’autres mécanismes à risque) ne devraient pas remplacer les subventions européennes, tels que les fonds de développement régional et les fonds sociaux, dans le financement de projets sur le terrain :

rn« Les fonds européens sont essentiels pour stimuler l’investissement public, par exemple, dans le champ de l’éducation ou de l’intégration. Nous croyons qu’une utilisation accrue des instruments financiers serait négative pour la mise en œuvre de projets sociaux, car un manque de retour sur investissement immédiat ou les difficultés à évaluer les résultats pourraient décourager le secteur privé d’investir.

rnPour cette raison, l’utilisation des instruments financiers devrait être limitée aux secteurs économiques viables, tels que le soutien pour les PME ou les investissements liés à l’efficacité énergétique. »