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Le CCRE met en avant quatre mesures phares pour assurer un avenir à la Politique de cohésionGrâce à la Politique de cohésion, de très nombreuses villes et régions à travers le continent peuvent bénéficier des investissements injectés notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie, de l’innovation, de l’emploi ou de la formation. Mais un facteur vient assombrir ce tableau florissant : certaines voix s’élèvent pour sabrer dans le budget Cohésion dans le plan de dépenses de l’UE pour l’après 2020.
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rnUne raison évidente pour le CCRE de défendre l’avenir de cette politique à l’occasion d’un débat sur le sujet, au Parlement européen ce 1er février. Représentant les intérêts des collectivités territoriales, le secrétaire général du CCRE, Frédéric Vallier, a mis en avant quatre éléments pour assurer un avenir à la Politique de cohésion.
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1. Après 2020, une Europe dotée d’une stratégie commune de développement partagée par tous les niveaux de gouvernance
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rnM. Vallier a souligné que cette stratégie sur dix ans définissant la situation qu'occupera l'Europe en 2030 « devrait se baser sur les objectifs fixés à l’horizon 2030 dans différentes politiques de l'UE, telles que la politique énergétique de l'UE 2030. Mais elle devrait aussi être alignée avec les Objectifs de Développement Durable de l’ONU ». Cela donnerait une orientation stratégique à l'objectif de cohésion économique, sociale et territoriale, et permettrait à l'UE de se renforcer à l’échelle mondiale.
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2. Plus de coopération entre les parties prenantes
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rn « Nous sommes heureux de voir que les choses avancent dans ce domaine », se félicite le secrétaire général du CCRE. Et de rajouter : « il est cependant essentiel de surveiller la pleine mise en œuvre du principe de partenariat. » A l’avenir, la Politique de cohésion doit impliquer davantage le niveau local : pas uniquement en matière de consultation, mais plus important encore, lorsque les priorités d'investissement sont fixées.
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3. Une véritable flexibilité pour des réalités locales souvent différentes
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rnComme le dit l’adage : à chaque endroit ses besoins et ses moyens. Bien que cette réalité semble évidente, elle ne se reflète pas dans la manière « du haut vers le bas » dont les fonds de cohésion sont alloués. À l'avenir, la politique de cohésion devrait s'adapter avec plus de souplesse aux différentes réalités locales. Dans ce cadre, Frédéric Vallier a déclaré : « les besoins de tous les territoires doivent être pris en compte : aucune ville ni aucune région ne doit être laissée pour compte. Nous sommes en faveur de l'utilisation de critères environnementaux et sociaux, au lieu de simplement utiliser le PIB, pour définir comment les ressources sont allouées.»
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4. Simplification, simplification, simplification
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rnLes procédures pour accéder aux fonds de cohésion sont parfois si complexes que certaines collectivités territoriales y renoncent, alors même qu’elles y ont droit. Comme souligné dans le 7e rapport sur la cohésion, l’accès aux fonds devraient être simples et cohérents pour les bénéficiaires et les gestionnaires. « Ce dont nous avons besoin, c'est d'un guichet unique pour tous les fonds. Cela permettrait une utilisation combinée des fonds et faciliterait des approches intégrées. Cela va de pair avec plus de flexibilité », a expliqué M. Vallier.
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rnVous pouvez trouver toutes les photos de l’événement ici.
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Europe 2030 : Les territoires prennent la parole

rnCe débat a également été l’occasion de remettre le nouvel ouvrage du CCRE « Europe 2030 : Les territoires prennent la parole » aux membres du Parlement européen réunis en Commission développement territorial.

rnCette publication, unique en son genre, et de près de 400 pages, est le fruit de deux années de discussions et de débats au sein du CCRE. Elle constitue un recueil de contributions de plus de 100 élus territoriaux de toute l’Europe et une synthèse de nos travaux de réflexion.

rnPour lire la synthèse des contributions, c’est ici.