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« De nouvelles formes de gouvernance locale ne peuvent être utilisées comme excuse pour affablir l’autonomie locale » « La nécessité de contrôler les déficits publics a entraîné des réformes forcées de l'administration territoriale (ex. la décentralisation, la recentralisation, la régionalisation), ainsi que de nouvelles formes de gouvernance, » a déclaré la présidente du CCRE, Annemarie Jorritsma lors d’un débat organisé par le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe, le 21 octobre à Strasbourg. 

rn« Grâce à la coopération entre les villes, à des contrats entre villes et gouvernements centraux, à des partenariats avec le secteur privé , les gouvernements locaux sont en train de changer leurs relations avec leurs gouvernements nationaux

rnLes membres du Congrès, parmi lesquels se trouvait la conseillère d’Angus (Ecosse) et présidente de la Commission des jeunes élus du CCRE, Mairi Evans, ont débattu et voté une résolution qui met en avant certaines des nouvelles formes de gouvernance qui font leur apparition en Europe et la façon dont elles sont en train de redéfinir l’offre de services publics par les villes et les régions.

rn« Ces nouvelles formes de gouvernance ne peuvent pas être utilisées comme excuse pour restreindre l'autonomie locale, » a déclaré la présidente du CCRE, « mais plutôt comme une occasion de fournir des services publics de façon transparente, souple et efficace, tout en maintenant l'indépendance politique des élus locaux et de leurs administrations. »

rnC’est pourquoi la résolution invite les collectivités territoriales à travailler ensemble pour veiller à ce que ces nouvelles formes de coopération n’affaiblissent pas l’autonomie locale, et pour garantir une participation accrue des citoyens dans la gouvernance locale. 
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