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Notre association écossaise met en place une Commission afin de renforcer la démocratie locale à l’approche du référendum en EcosseComment renforcer la démocratie locale en Ecosse ? Comment développer la démocratie locale pour qu’elle conduise à de meilleurs résultats? De plus, quelle est la meilleure façon de placer les préoccupations de la population au cœur de la vie politique écossaise ? Toutes ces questions et d'autres sont abordées par notre association écossaise de collectivités territoriales (COSLA) par le biais de sa nouvelle Commission sur le renforcement de la démocratie locale.
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« Tout le monde sait que, quel que soit le résultat du référendum, le statu quo ne l’emportera pas en Ecosse, mais on a guère prêté attention à ce que cela signifiera pour les populations locales et la prise de décision au niveau local », a fait remarquer le président de COSLA, David O'Neill, lors de la première réunion de la Commission.
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rnCette Commission, qui a commencé à travailler en octobre 2013, est composée de conseillers, d'un éventail d'experts et de la société civile au sens large. Son travail inclura notamment l'analyse du paysage démocratique actuel en Ecosse et comment celui-ci pourrait être renforcé et enrichi au profit des populations locales. A cet effet, COSLA a lancé une consultation publique, ouverte jusqu'au vendredi 20 décembre 2013, qui récoltera l'avis et les suggestions de toute personne voulant participer au débat. Suite à cela, la commission élaborera des recommandations visant à établir une ligne de conduite pour mettre davantage la démocratie locale au cœur de l'avenir constitutionnel de l'Ecosse. 
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« Au fil des décennies, nous nous sommes éloignés de l'aspect local dans presque tous les domaines. De plus en plus de services sont gérés par des bureaucraties lointaines, et souvent ces services sont proposés aux personnes, sans qu’elles aient pu y contribuer. Pourtant, à travers l'Europe, l'inverse est souvent vrai.  On ne pourra pas poursuivre dans cette voie beaucoup plus longtemps parce que ce n'est pas par hasard que nos voisins européens parviennent mieux à  améliorer les résultats », souligne M. O'Neill.