Le CCRE dénonce le climat de violence subi à Caracas et au Venezuela« Nous dénonçons avec la plus extrême vigueur l’enlèvement dont a été victime le maire de Caracas, Antonio Ledezma, ainsi que l’ancien maire de Chacao, Leopoldo López. Cette situation est inadmissible. » C'est en ces termes qu'a réagi Patrick Klugman, maire adjoint de Paris et envoyé spécial pour les droits de l’Homme du Conseil des Communes et Régions d’Europe. « Nous demandons aux autorités vénézuéliennes de garantir leur sécurité et de les libérer immédiatement. »
rnLe Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE) suit avec attention l’évolution en cours au Venezuela et dénonce la violence qui ne fait que croître depuis de nombreux mois. Les exécutions de ces derniers jours font craindre le pire pour ce pays en proie à une crise politique sans précédent.
rnA ce titre, nous appelons les autorités européennes et internationales à faire pression sur le gouvernement vénézuélien pour que les droits de l’Homme soient respectés dans ce pays, et que les négociations entre les partis en présence s’engagent pour garantir le retour à la paix civile.
rnDéjà en 2015, le CCRE s’était inquiété de l’arrestation de plusieurs élus locaux, membres de l’opposition. Notamment, le maire de Caracas, sans aucune charge autre qu’un motif politique. Assigné à résidence depuis deux ans, Antonio Ledezma a été arrêté la nuit du 31 juillet par les services de renseignement du gouvernement sans que l’on sache où il a été conduit.
rnNous adressons également un message d’amitié à sa famille et aux familles de toutes les victimes des violences en cours dans le pays. Notre solidarité va aussi au peuple vénézuélien qui subit ces violences au quotidien en plus d’une crise économique insupportable pour les plus vulnérables.
Climate, Sustainable Finance Officer