Directive sur la qualité de l’air : le CCRE demande plus de flexibilité
Le Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE) se félicite de la prise en compte de ses deux principales inquiétudes, à savoir le partage équilibré des charges qui incombent aux acteurs impliqués et l'établissement de seuils limites réalistes pour certains polluants, parmi lesquels les particules nocives (PM2,5 et PM10). L'appel du CCRE d'octroyer plus de flexibilité aux villes et municipalités pour mettre en œuvre la législation n'a toutefois été que partiellement pris en considération.
Comme l'avait appelé le CCRE, le texte inclut la nécessité de mettre en place des mesures au niveau communautaire pour limiter les polluants à la source. Les collectivités locales ne peuvent pas réduire le niveau de pollution dans l'air sans que des mesures soient prises pour limiter les émissions de polluants dans l'air, a déclaré Angelika Poth-Mögele, Directrice politique au CCRE. En d'autres termes, nous nous félicitons de l'adoption par le Parlement européen d'un texte qui reflète le principe du "pollueur-payeur". L'ensemble des secteurs impliqués tels que le transport, l'industrie et l'agriculture seront également responsables de prendre des mesures pour réduire la pollution de l'air. Les collectivités locales pourront alors atteindre les limites imposées d'émission de particules nocives dans l'air à temps et à coût réduit.
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Climate, Sustainable Finance Officer