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Le CCRE appelle à la représentation des collectivités territoriales dans le groupe de dialogue civil sur le développement rural Nous déplorons la décision prise par la Direction Générale du Développement Rural (DG AGRI) de la Commission européenne, d’exclure spécifiquement les autorités locales et régionales du nouveau groupe de dialogue civil sur le développement rural. Le développement des zones rurales n’est pas seulement lié à l’agriculture mais davantage à la mise en valeur du potentiel des économies rurales et des initiatives locales. Le développement rural nécessite un cadre local et régional pour fixer des objectifs et des stratégies à long terme, assurer la coordination des politiques et une prestation de services publics efficaces.
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rnPlus de 77% des territoires de l’Union européenne sont classés comme ruraux et hébergent environ la moitié de sa population. C’est pourquoi, ces dernières années, le Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE) a fait preuve d’une participation active au sein du groupe de consultation existant sur le développement rural et permis aux gouvernements locaux de relayer les informations auprès des professionnels des milieux ruraux pour permettre une meilleure mise en œuvres des initiatives sur le terrain.
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«Si la DG AGRI entend établir un dialogue structuré avec la société civile et les associations qui la représentent, elle devrait continuer à y impliquer le CCRE, en tant qu’organisation européenne la plus large de collectivités territoriales, représentant 150 000 gouvernements locaux et régionaux, y compris des zones rurales », souligne la directrice des travaux politiques du CCRE, Angelika Poth-Mögele. Par le passé, le groupe de dialogue sur le développement rural offrait la possibilité aux représentants de différents secteurs d’échanger leurs vues avec la DG AGRI sur un certain nombre d’aspects du développement rural et constituait l’opportunité, pour le CCRE, d’exposer le point de vue des collectivités territoriales.
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Quelle est la logique derrière cette décision de la DG AGRI?
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rnLe CCRE remet fortement en question la décision de la DG AGRI de reconnaître comme représentants de la société civile les représentants de l’industrie, comme la biotechnologie ou l’industrie phytopharmaceutique (Europabio, ECPA), ou des organisations purement environnementales (Birdlife, EEB, WWF) mais d’exclure l’associations européenne des gouvernements locaux et régionaux.
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rnNous comprenons que la décision de modifier la constitution du groupe de consultation actuel intervient dans le contexte de la nouvelle politique agricole. Toutefois, nous estimons que la DG AGRI aurait dû opter pour une approche plus large de l’article 11, paragraphe 2, du Traité de Lisbonne établissant que les institutions sont tenues d’entretenir un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les associations représentatives et la société civile.
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