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La crise ne doit pas être une excuse pour faire reculer la décentralisation

Il faut éviter que les gouvernements centraux contrôlent de manière excessive les finances des administrations locales, tout particulièrement dans ce contexte de crise. C'est le message que le secrétaire général sortant du CCRE, Jeremy Smith, a adressé au Parlement européen, lors d'une audition publique, le 28 janvier 2010.
 
Au cours des 20 dernières années ou plus, un mouvement général s'est opéré vers une décentralisation démocratique à travers l'Europe. Mais aujourd'hui, dans ce contexte de crise, il existe un risque réel que les gouvernements nationaux, eux-mêmes astreints à contenir les dépenses publiques, renversent la vapeur et prennent un contrôle plus centralisé sur les collectivités locales. Ce contrôle concerne tant les finances locales que les services qui sont prestés par les autorités locales et régionales.
 
Lors de son intervention, Jeremy Smith a appelé les députés à inciter l'UE et les gouvernements nationaux à faire en sorte que les collectivités territoriales ne soient pas touchées de façon disproportionnée par les réductions des dépenses publiques.
 
Il a également rappelé que les citoyens européens sont convaincus que c'est le niveau local, plus que national ou international, qui peut apporter des réponses concrètes à la crise. Or, comme l'indique l'étude du CCRE sur l'impact de la crise économique et financière sur les collectivités territoriales, celles-ci risquent fort de se retrouver confrontées à des réductions budgétaires et une demande accrue de services sociaux.

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