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Les collectivités locales et régionales se félicitent de la signature du Traité de Lisbonne

Le Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE) se félicite de la signature du Traité de Lisbonne par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, le 13 décembre 2007.
 
Le Président du CCRE, Maire et Gouverneur de Vienne, Michael Häupl déclare que "le nouveau traité ne contribue pas seulement à apporter de nombreuses améliorations aux processus décisionnels de l'Union, il renforce également le rôle des collectivités locales et régionales au sein de l'Union européenne. Jusqu'à présent, nous avons été considérés comme des partenaires cachés dans la construction de l'Europe. C'est pourquoi nous nous félicitons de la reconnaissance dans les traités du principe de l'autonomie locale et régionale. Il est temps que l'Europe se concentre sur les problèmes qui touchent directement les citoyens, et nous nous engageons à jouer un rôle actif et positif à cette fin".
 
Le 4 et 5 décembre dernier, le comité directeur du CCRE a adopté une déclaration sur le traité de Lisbonne. Dans la déclaration, le CCRE se félicite du nouveau traité et affirme que la reconnaissance de la dimension locale et régionale dans le traité ne constitue pas une référence symbolique, mais qu'elle a une signification et des conséquences juridiques, notamment en ce qui concerne le rôle et la gestion de nos services publics.
La déclaration salue aussi le nouveau protocole sur les services d'intérêt général (services publics), plus particulièrement l'article indiquant que les valeurs partagées de l'Union en ce qui concerne les services d'intérêt économique général (…) comprennent en particulier le rôle essentiel et la large marge de manœuvre des autorités nationales, régionales et locales dans la fourniture, la délégation et l'organisation des services d'intérêt économiques général en répondant au mieux aux besoins des usagers.
 
La déclaration du CCRE conclut que, en partenariat avec les gouvernements nationaux et l'Union européenne, "nous pourrons contribuer à atteindre les objectifs du débat global sur l'avenir de "l'Europe", notamment en rapprochant l'Europe de ses citoyens et en développant une Union qui travaille véritablement en faveur de ses citoyens et avec eux".
 

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