Des paroles aux actes : les villes de San Jeronimo et Edegem agissent contre le changement climatiqueLa ville belge d'Edegem et la municipalité de San Jeronimo, au Pérou, collaborent depuis plusieurs années sur le compostage des déchets alimentaires. Un projet qui pourrait permettre au marché de Vinocanchón d'obtenir un label vert.
rnSi les milliers de touristes qui visitent l'ancienne ville inca de Cuzco ne font pas le détour par San Jeronimo, les Péruviens, eux, ont commencé à le faire. Le projet de compostage des déchets alimentaires mis en place dans le cadre du partenariat avec la ville belge Edegem est considéré comme un des moteurs de l'économie locale.
rnEdegem et San Jeronimo sont deux villes de taille modeste. La première est située dans la région d'Anvers et a une population d'environ 22 000 habitants. San Jeronimo est une municipalité de la cordillère des Andes, à 3 500 mètres d'altitude et moins de 10 km de la ville touristique de Cusco, au Pérou. Elle compte 32 000 habitants.
rnUn lien s'est créé entre les deux villes en 2004, quand Edegem a commencé à financer des ONG locales pour soutenir des bibliothèques et offrir des séances d'animation aux enfants.
Contact entre les deux villes
rnCette initiative a permis l'établissement de bons contacts entre les deux villes, et leurs représentants se sont mis à discuter des problèmes liés au grand marché de Vinocanchón, sur le territoire de San Jeronimo. Ce marché accueille plus de mille marchands tous les jours et génère une grande quantité de déchets organiques.
rnC'est de là qu'est partie une réflexion sur la gestion des déchets. La gestion des déchets est un problème récurrent au Pérou. Le mode de vie des habitants des villages génère beaucoup de déchets organiques qui étaient empilés dans une décharge et se décomposaient ou étaient brûlés, sans que personne ne se soucie de l'impact sur l'environnement.
Une initiative commune
rnLa décision d'agir a émané des deux municipalités. Les autorités de San Jeronimo avaient déjà pensé au compostage et à la réutilisation des déchets. Ce n'est cependant qu'avec la ville d'Edegem qu'elles ont pu, en 2005, lancer un projet de réutilisation des déchets.
rnUn système de collecte des déchets organiques a été mis en place, non seulement au marché, mais aussi chez les particuliers.
rn« Nous avons suivi les vans utilisés pour récolter les déchets organiques des particuliers par la municipalité à 5 heures du matin. Les familles sont motivées, parce que la municipalité a fait beaucoup d'efforts de communication en expliquant qu'il était important de séparer les déchets organiques des autres déchets, parce qu'ils peuvent être réutilisés », se souvient Betty De Wachter, responsable de l'unité internationale de l'association des communes flamandes.
rnL'article complet est disponible sur le site de Euractiv.
Climate, Sustainable Finance Officer