Les villes et régions du monde prennent l’avenir de la planète entre leurs mainsLes villes et régions sont profondément affectées par le changement climatique, et sont de véritables foyers d’innovations pour les solutions pour y faire face. Alors pourquoi le sommet climatique de la COP23 devrait-il être un club réservé aux Etats ?
rnPrenons notre avenir, l’avenir de la planète, entre nos mains. Voilà ce que les villes et régions du monde entier ont décidé de faire à Bonn, lors du sommet climatique des élus locaux et régionaux le 12 novembre.
La nouvelle position des élus locaux sur le climat
rnLes élus locaux sont tout à fait conscients de leur responsabilité vis-à-vis de l’environnement de leurs concitoyens, et se sont donc engagés à prendre des mesures ambitieuses pour le protéger à travers l’engagement de Bonn-Fiji.
rnA travers cet document, les collectivités du monde s’engagent à prendre des mesures pour être plus résilientes, pour coopérer les unes avec les autres au niveau international, et pour établir leurs propres objectifs climatiques pour aider les gouvernements nationaux à atteindre et même surpasser les leurs. Elles appellent aussi explicitement à plus de financement pour les investissements climatiques ainsi que pour la protection face aux dangers liés au climat, en particulier sur les régions côtières.
rnLe CCRE a adopté une position ferme pour la protection climatique en Europe et au-delà, mettant l’accent sur la force des objectifs locaux ambitieux pour un avenir durable.
rnLe président du CCRE, Stefano Bonaccini*, a exprimé cela de façon très claire à travers une tribune dans le média en ligne Euractiv : « Les villes, communes et régions d’Europe démontrent qu’elles forment le moteur des efforts climatiques du bloc, allant souvent au-delà des politiques de leurs gouvernements nationaux. L’UE doit refléter ces efforts dans un plan climatique ambitieux : une nouvelle stratégie pour décarboniser l’Europe d’ici 2050 qui place la coopération entre villes, communes et régions en son cœur. »
rnLors de la conférence, le président a même eu l’opportunité de rencontrer vice-président de la Commission européenne en charge de l’Union de l’énergie, Maroš Šefčovič. Il lui a transmis nos priorités pour atteindre des sociétés décarbonisées de vive voix.
rnLe maire de Séville et porte-parole du CCRE sur le climat et l’énergie, Juan Espadas, a aussi pris la plume dans un entretien avec nous, expliquant avec optimisme et ambition comment « nous avons devant nous un scénario encore très exigeant ».
rnLe CCRE a également croisé le chemin de ses homologues américains : le conseiller politique senior du gouverneur de la Californie Jerry Brown, Ken Alex, ainsi que le nouveau directeur de la coalition Under 2 – The Climate Group, Tim Ash Vie ; afin d’échanger leurs points de vue sur la protection climatique et pour explorer les intérêts potentiels pour rejoindre l’initiative Under 2.
La journée de la Convention : villes et entreprises travaillant ensemble pour un avenir durable
rnLes élus locaux et les entreprises de par le monde se sont réunis lors de la journée de la Convention, le 13 novembre, afin de partager, échanger et trouver des solutions pour des villes et des économies durables : du financement de l’atténuation climatique à la création de partenariats verts. Le CCRE était représentés par son porte-parole climat et énergie, le maire de Séville Juan Espadas, à cet événement. La journée de la Convention était organisée par la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie.
*Président du CCRE, de l’AICCRE et de la région Emilie-Romagne.
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Climate, Sustainable Finance Officer