Le CCRE salue le 5e rapport sur la cohésion et appelle à une plus grande décentralisation
Le Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE) accueille favorablement le point de vue de la Commission européenne qui souligne le besoin de renforcer la politique de cohésion.en prenant en compte toutes les régions de l'UE, avec une attention particulière apportée aux régions en retard de développement, tel qu'énoncé dans son 5e rapport sur la cohésion.
Le CCRE salue l'attention portée sur les zones urbaines mais recommande vivement que la future politique de cohésion soit plus décentralisée et que la « Commission européenne renforce la dimension locale et la rende obligatoire. Cette dimension doit prendre en compte les zones urbaines et rurale, tout en renforçant le lien entre les deux, » a déclaré le Président du CCRE, Maire et Gouverneur de Vienne, Michael Häupl, à la suite de la publication du rapport le 10 novembre 2010.
« Le CCRE s'oppose vivement à la conditionnalité relative au pacte de stabilité et de croissance, la politique de cohésion étant une politique de développement et non un instrument de régulation pour la bonne gestion financière des Etats membres. » Tel sera l'un des messages principaux du CCRE qui sera présenté par le Président exécutif du CCRE et député européen, Oldrich Vlasak, lors d'une table ronde qui aura lieu le mardi 16 novembre 2010 avec le Commissaire européen à la politique régionale, Johannes Hahn.
Le CCRE soutient plutôt une conditionnalité pour les fonds structurels se basant sur les résultats à condition qu'elle s'associe à « l'accomplissement d'un des objectifs spécifiques de la politique de cohésion par une région spécifique, tel que déterminé au préalable par tous les niveaux de gouvernements, y compris local et régional. Il est également vital que les régions pauvres reçoivent les fonds appropriés dans tous les cas, » a déclaré M. Häupl.
En effet, le CCRE estime vital que « les priorités soient établies au niveau politique local et régional afin qu'elles correspondent aux besoins spécifiques de chaque territoire, » expliquera M. Vlasak. Il proposera donc à la Commission d'apporter un plus grand soutien au principe de partenariat qui, par définition, inclut les niveaux local et régional. Il demandera également que ce principe devienne légalement contraignant.
De plus, la politique de cohésion ne peut pas être considérée comme un instrument pour la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. « La politique de cohésion est une politique à part entière, » d'autant plus qu'elle s'inscrit dans le traité de Lisbonne. « Afin d'atteindre les objectifs de la stratégie et de cohésion, les instruments financiers tels que les fonds structurels et de cohésion doivent être complétés par d'autres fonds communautaires et nationaux, » a conclu M. Häupl dans la première réaction du CCRE au rapport. Une réponse du CCRE à la consultation sur les conclusions du rapport est en cours de préparation par le Groupe cible sur la cohésion du CCRE et devrait être publié très prochainement (date limite de la consultation: 31 janvier 2011).
Plus d'information sur les positions du CCRE :
rn
Climate, Sustainable Finance Officer