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Rapport 2007 du Médiateur européen: le manque de transparence de l’UE pointé du doigt

Le manque de transparence, l'injustice ou abus de pouvoir, et les procédures inadéquates ont été les principales allégations faites à l'encontre des institutions.européennes, selon le rapport 2007 du Médiateur européen, en charge des enquêtes sur des plaintes dirigées contre les institutions et organes de l'Union européenne.
 
Commentant ces résultats, le Médiateur européen, Nikiforos Diamandouros, déclare: les plaintes concernant le manque de transparence sont une opportunité pour les institutions et les organes de l'UE de démontrer leur volonté d'ouverture et de responsabilisation dans la mesure du possible.
 
64% des enquêtes menées en 2007 concernaient la Commission européenne, suivie par l'Office européen de sélection du personnel (14%), le Parlement européen (9%), l'Office européen de lutte anti-fraude (3%) et le Conseil (1%).
 
Le rapport souligne également que c'est l'Allemagne qui a produit le plus grand nombre de plaintes (16%), suivie par l'Espagne (11%), la France (8%) et la Pologne (7%). Néanmoins, si l'on considère le nombre de plaintes proportionnellement à la population d'un pays, le Luxembourg, Malte et Chypre prennent respectivement les premières places.
 
Comment l'UE lutte contre le manque de transparence?
 
La Commission a lancé en 2005 une initiative sur le thème de la transparence. Celle-ci a pour principal objectif de rendre les institutions de l'Union plus ouvertes et plus accessibles, d'introduire un registre des lobbyistes ainsi d'un code de conduite pour les représentants d'intérêts pour le printemps 2008. Le Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE) a répondu au projet de rapport de la Commission en 2006.
 
Dans sa réponse, le CCRE accueille favorablement les propositions de la Commission sur la transparence et les groupes d'intérêts. Il estime toutefois que les autorités locales et régionales, et leurs associations, jouent un rôle très différent dans le système de gouvernance européen.
 
Contrairement aux lobbyistes du secteur privé, les représentants locaux et régionaux représentent virtuellement chaque citoyen européen ; et vu que 70% de la législation européenne est appliquée au niveau local et régional, ils jouent un rôle primordial et doivent donc être considérés comme des partenaires des institutions européennes dans le processus de gouvernance européenne, déclare la directrice politique du CCRE Angelika Poth-Mögele. Ainsi, nos efforts pour influencer la législation européenne au profit de nos villes et nos régions ne peuvent pas être comparés au lobbying du secteur privé ou des ONG.
 

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