En Angleterre, les collectivités locales adoptent de nouvelles approches pour réduire les dépenses
Dans le climat actuel d'austérité fiscale, trois collectivités locales anglaises ont trouvé de nouveaux moyens de considérablement réduire leurs dépenses et effectifs.
Le district londonien de Barnet a été l'un des premiers à envisager une nouvelle approche, basée sur celle des compagnies aériennes à bas prix, telles qu'Easyjet. En effet, le projet de la mairie est de réduire les services publics à un standard minimum et d'offrir tout service additionnel à des coûts supplémentaires. Dans cette municipalité de 320 000 habitants, qui a été baptisée 'EeasyMairie" par la presse, les contribuables seraient donc libres de choisir les services qu'ils sont prêts à payer (p. ex., une poubelle plus grande, un conseiller attitré pour suivre tous les dossiers les concernant, etc.).
Au sud de Londres, à Lambeth, c'est le model coopératif qui sera d'application, où les habitants -au nombre de 275 000- seront invités à participer aux activités de la communauté locale en prenant en main des missions jusque là assurées par la mairie. Il pourrait par exemple s'agir d'immeubles de logement sociaux gérés par les locataires. Les résidents contribuant aux services de la communauté seront récompensés par 'le dividende du citoyen actif", qui pourrait par exemple prendre la forme d'un rabais sur leurs impôts.
Un autre modèle a également été promu par le comté de Suffolk – à l'est de l'Angleterre-, qui compte 678 000 habitants. Les autorités locales de ce comté ont en effet décidé d'externaliser la quasi-totalité de leurs activités. Des bibliothèques jusqu'à l'entretien des parcs, tout – mis à part l'éducation – sera géré par le secteur privé. A terme, le comté compte réduire son budget de 30% et considérablement diminuer ses effectifs.
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Climate, Sustainable Finance Officer